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De quoi s’agit-il exactement ?
La mobilité douce regroupe les modes de transport individuels et écologiques tels que la marche, le jogging, le vélo (classique ou électrique), la trottinette (électrique ou non), les rollers et le skateboard. Par ailleurs, la mobilité durable, aussi appelée écomobilité, fait référence à tous les moyens de transport respectueux de l’environnement incluant, par exemple, le train et le covoiturage.
La mobilité douce est avantageuse tant pour notre santé que pour la réduction de la pollution. C’est pourquoi Martin Uwyler, à la tête de la mobilité douce à l’Office fédéral des routes (OFROU) en Suisse, pense qu’il est essentiel de la promouvoir. Les données fédérales indiquent cependant que 50% des trajets motorisés dans le pays sont réalisés pour des distances de moins de 5 kilomètres, ce qui est contraire aux principes de la mobilité douce.
Quels défis à relever ?
Plus de 65% des adultes souffrent d’un manque d’activité physique. Ce chiffre atteint plus de 80% chez les adolescents, selon une étude de 2019 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les impacts sur la santé sont catastrophiques, avec un éventail de maladies liées à l’inactivité telles que les troubles cardiovasculaires, l’hypertension, les déséquilibres du métabolisme lipidique, le diabète, l’obésité, certains types de cancers, les troubles de l’humeur et la dépression.
En revanche, l’OMS affirme qu’une personne qui s’adonne à quelques heures d’activité physique par semaine peut constater une nette amélioration de sa santé. Les bienfaits de la marche et du vélo ont été démontrés par des études menées auprès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Le fait que des millions de dollars aient été investis dans des recherches à grande échelle pour arriver à cette conclusion souligne l’ampleur du problème.
Que peut-on faire ?
Qui blâmer pour cette insuffisance d’activité physique : les autorités qui ne mettent pas en place assez d’incitations, ou les individus qui ne suivent pas les recommandations ? Le gouvernement reconnaît l’importance de la mobilité douce et tente de la favoriser depuis de nombreuses années. Néanmoins, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) admet qu’il est nécessaire de se demander si les mesures volontaires sont suffisantes et à quel moment des interventions réglementaires deviennent nécessaires.
Il est intéressant de noter que, selon certaines études, la proximité d’installations sportives n’entraîne pas nécessairement une augmentation de l’activité physique. L’accès facile à des commodités en utilisant des modes de transport actifs comme la marche ou le vélo semble être un facteur plus déterminant. C’est donc la mobilité douce qu’il faut encourager pour améliorer la santé publique.
« Faire en sorte que le choix le plus sain soit le plus facile », tel était le slogan de l’OMS en 2006 lors de sa Conférence ministérielle européenne sur la lutte contre l’obésité. Dans les faits, il reste beaucoup à faire pour que ce principe soit pleinement appliqué. Les messages de santé publique sont souvent empreints de paradoxes. Par exemple, les publicités pour des aliments peu sains à la télévision se concluent souvent par un avertissement : « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré et trop salé »!
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