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La relaxation estivale et ses risques cachés
Durant les longues journées de l’été, les soirées se font plus douces et invitent à la détente, souvent de manière littérale et figurée. La saison est synonyme de relâchement et de plaisir, ce qui peut parfois conduire à prendre moins de précautions lors d’aventures nocturnes. Cette insouciance peut cependant réserver des surprises désagréables à ceux qui négligent la protection durant ces moments.
Il n’y a pas de données spécifiques concernant la fréquence des infections sexuellement transmissibles (IST) durant les mois d’été en Suisse. Barbara Berger, directrice de Santé sexuelle Suisse, note toutefois que l’été favorise les interactions sociales. « Plus il y a de rencontres, plus il y a d’opportunités pour des relations intimes. Cela augmente le risque de transmission des IST, surtout lorsque l’on a plusieurs partenaires », explique-t-elle.
Pour réduire le risque de contracter une maladie fréquente, l’utilisation du préservatif est conseillée. Bien qu’il soit très efficace contre le VIH, il ne garantit pas une protection complète contre d’autres IST, qui peuvent aussi se transmettre par voie orale (voir détails).
Indispensable dans votre valise…
Le préservatif reste une excellente méthode pour prévenir la transmission de virus et de bactéries, ainsi que les grossesses non désirées. Il est essentiel de l’emporter avec soi, peu importe l’âge. Barbara Berger observe que les jeunes adultes sont de plus en plus informés sur leur santé sexuelle et connaissent les risques et les moyens de prévention. Par contre, les personnes de plus de 40 ans, souvent après une longue période en couple, peuvent être moins bien informées.
La Dre Sara Arsever, de l’Unité de santé sexuelle et planning familial des Hôpitaux universitaires de Genève, souligne que les jeunes en vacances peuvent ne pas toujours avoir de préservatif sur eux et agir selon l’impulsion du moment. « Si une opportunité de rapport sexuel se présente, ils peuvent l’accepter sans protection. Toutefois, en général, les moins de 25 ans utilisent assez régulièrement le préservatif. On remarque que certaines personnes plus âgées, qui sortent d’une longue relation où d’autres méthodes contraceptives étaient privilégiées, ont parfois du mal à se réhabituer à l’usage du préservatif », explique-t-elle.
Que ce soit pour les jeunes ou les moins jeunes, le conseil reste le même en toutes saisons : protégez-vous et faites-vous dépister si vous avez eu des rapports non protégés.
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